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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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La Cinquième République, notre meilleur atout pour réformer le capitalisme

28/07/2010 17:15

La Cinquième République, notre meilleur atout pour réformer le capitalisme


Dimanche, un membre du bureau national du Parti Socialiste, Philippe Baumel, a plaidé pour l’instauration d’une Sixième République, seule solution, selon lui, à la crise que nous traversons. Et si, au contraire, cette Constitution était notre meilleur atout pour l’avenir ?
Un problème de pratique, pas de Constitution
Philippe Baumel n’y va pas par quatre chemins : pour lui, « la Ve République n’en finit plus de finir de la réduction du destin de la nation à une collection d’itinéraires individuels. L’étalage des ambitions individuelles égotistes, le flirt avec l’argent, l’appétit de notoriété, la passion pour le faire savoir et le mépris pour les savoir faire, l’étalage des signes extérieurs de réussite donnent à la fin de la Ve République un coté tragi-comique qui rappelle les derniers jours de Concini à la Cour de France ».
Mais ces travers ne sont pas la conséquence bien spécifique de nos institutions mais seulement des problèmes qui frappent la classe politique depuis toujours. Bien sûr, nous atteignons un niveau rarement atteint avec Nicolas Sarkozy. Mais ces excès ne sont pas nouveaux et nul doute qu’ils continueront d’exister à l’avenir, quelque soit le système institutionnel que nous choisirons. La politique a toujours attiré des aventuriers en quête de pouvoir et de jouissances matérielles qui mettent leur ego et leurs envies avant tout autre chose. Le Parti Socialiste est bien placé pour le savoir, d’ailleurs…
Et la pratique des Institutions du Général de Gaulle démontre bien qu’il n’y a rien de malsain dans la Cinquième République. Lui payait ses factures d’électricité ou les repas donnés à titre privé. La « République irréprochable » a bien existé, de 1958 à 1969, et certainement pas de 1981 à 1995. Bref, il s’agit d’un faux procès. Et ce n’est pas totalement illogique dans un parti qui se méfie intrinsèquement de la force de l’exécutif et préfère les contre-pouvoirs, même s’il faut noter qu’une fois au pouvoir, les socialistes se sont finalement assez bien accommodés d’un exécutif fort…
Démocratie forte ou démocratie faible ?
Il est vrai que la conception même de la Cinquième République peut provoquer des débats. Il s’agit en effet d’une architecture qui donne beaucoup de pouvoir à l’exécutif, qui dispose de beaucoup plus de liberté que dans d’autres pays pour mener les politiques qu’il souhaite mener. Les contre-pouvoirs sont beaucoup moins forts dans notre pays qu’aux Etats-Unis, où Barack Obama, pourtant largement élu et disposant de majorités historiques au Congrès et au Sénat a pourtant eu toutes les difficultés du monde pour faire adopter les projets pour lesquels il avait été élu.
En fait, autant les Etats-Unis sont une « démocratie faible », où la volonté du président élu est constamment contrariée par les échéances électorales, les élus ou la Cour Suprême, autant la France est ce que l’on peut considérer une « démocratie forte ». Quand les Français veulent changer, cela change, comme l’ont montré les élections de 1981, 1986, 1997 ou 2007. Nos Institutions semblent tailler pour qu’un bon président puisse avoir les coudées franches alors que les institutions étasuniennes semblent avoir été conçues pour limiter le pouvoir de nuisance d’un mauvais président.
Mais le contexte actuel rend sans doute encore plus nécessaire notre construction institutionnelle. En effet, comment imaginer qu’un homme politique puisse véritablement réformer le système économique actuel dans un système comprenant une multitude de contre-pouvoir ? Seule notre Cinquième République permettra à un Président élu sur un programme de refondation du capitalisme de pouvoir véritablement mener son agenda alors que le moindre effort de réforme se retrouve immédiatement dilué aux Etats-Unis comme le montre la réformette de la finance de Barack Obama.
La Cinquième République a déjà rendu beaucoup de services à notre pays, lui apportant une stabilité dont la France avait bien besoin. Demain, par les pouvoirs considérables qu’elle donne au président, c’est elle qui nous permettra d’être à l’avant-garde de la refondation du capitalisme.
Laurent Pinsolle





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